Le judo aux Jeux Olympiques

Si le judo est aujourd’hui un sport majeur et pratiqué par des dizaines de millions de personnes à travers le monde, ce ne fut pas toujours le cas, le judo aux Jeux Olympiques en est un exemple.

La difficile intégration du judo aux Jeux Olympiques

Si les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne ont eu lieu en 1896 à Athènes, le judo n’en a pas fait partie tout de suite… En effet, cet art martial a été crée en 1882 par Jigoro Kano. Il commencera à s’exporter, notamment en France au milieu des années 1920 et dans le monde entier après la deuxième guerre mondiale. La fédération européenne de judo (EJU) est fondée en 1948 et 3 ans plus tard naissait la fédération internationale de judo (IJF).

C’est en l’honneur des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964, que le judo fait sa première apparition dans cette compétition. A cette époque, seulement quatre catégories sont représentées, les -68kg, -80kg, +80kg et “toutes catégories”. Les japonais en sortent grand vainqueurs avec 3 titres en -68kg, -80kg et +80kg. Les femmes n’étaient pas représentées dans ce sport aux Jeux Olympiques de 1964.

4 ans plus tard, lors de Jeux de Mexico, le judo n’est pas inclus. Il fait ensuite son retour en 1972 à Munich et restera au programme jusqu’à aujourd’hui.

Les femmes aux Jeux Olympiques

Si ce sport se démocratise de plus en plus dans le monde occidental et que les femmes pratiquent ce sport à haut niveau, la première championne du monde est Jane Bridge en 1980, ce n’est qu’en 1992 qu’elles participent aux épreuves de judo des Jeux Olympiques. Les femmes et le judo, c’est une longue histoire d’émancipation qui a commencé des décennies avant la présence du judo féminin aux Jeux Olympiques.

Cécile Nowak, championne Olympique à Barcelone 1992 en -48kg

Depuis 1992, les femmes sont représentées tous les 4 ans aux Jeux Olympiques. Le judo tel qu’on le connait aujourd’hui avec 7 catégories de poids pour les femmes comme pour les hommes, n’entre en vigueur qu’en 1996 pour les hommes et en 2000 à Sydney pour les femmes.

Enfin en 2020, lors de la deuxième édition des jeux de Tokyo, une nouvelle catégorie entre en scène , l’épreuve mixte, qui voit les français repartir avec la médaille d’or après avoir battu le grand rival japonais sur sa terre.

Les judokas marquants des Jeux Olympiques

Les Jeux Olympiques sont le théâtre de jeu des plus grands champions. Le judo en compte de nombreux. Voici les plus remarquables d’entre eux.

. Tadahiro Nomura, le seul judoka triple champion Olympique en individuel. Il est titré dans la catégorie des -60kg en 1996, 2000 et 2004.

Tadahiro Nomura et Teddy Riner

. Teddy Riner Double champion Olympique en individuel 2012 et 2016; et champion Olympique par équipe 2020. Le tout dans la catégorie des +100kg

. Ryōko Tani, la première femme double championne Olympique en 2000 et 2004 chez les -48kg.

. Uta Abe et Hifumi Abe première fratrie de l’histoire des Jeux Olympiques à remporter une médaille d’or le même jour. ( Tout sport confondu )

Hifumi et Uta Abe aux Jeux de Tokyo

Les normes des kimonos pour les Jeux Olympiques

Les kimonos de judo jouent un rôle très important lors des compétitions de judo. C’est un art martial très codifié et l’équipement porté par les judokas n’échappe pas à cette règle. Outre la couleur, bleu contre blanc, il existe de nombreuses règles. Si vous souhaitez en apprendre plus sur les normes IJF nous avons rédigé tout un article à ce sujet.

Lors des Jeux Olympiques, les règles en place sont similaires aux règles IJF pour les compétitions internationales.

Mais il existe une différence. Au niveau du logo, il ne doit apparaitre que sur une seule manche. Et plus petit que sur les judogis approuvés IJF.

Rémi Feuillet, avec le kimono aux normes olympiques

Enfin, Si vous souhaitez découvrir nos gammes de kimono de judo, IJF ou non, rendez-vous sur notre site internet.